Le projet fait partie de l’engagement continu de Bombardier envers une aviation plus écoresponsable, qui lui semble crucial non seulement pour atténuer son propre impact environnemental, mais aussi pour assurer la longévité de l’industrie dont elle est la chef de file, concevant l’écoresponsabilité comme indissociable de la croissance économique. Pour ce faire, Bombardier consacre la majeure partie de son budget de recherche et développement à des technologies aéronautiques plus écoresponsables.
Construire des machines volantes aux performances aussi bonnes que celles des avions d’affaires d’aujourd’hui et qui intègrent les approches écoresponsables actuelles comporte des défis inhérents uniques. L’électrification complète des moteurs d’avions, par exemple, n’est pas viable en ce moment pour les avions d’affaires long-courriers, principalement à cause du poids des batteries. En bref : faire voler un avion au volume de cabine confortable pour une mission de longue durée à vitesses élevées requiert beaucoup d’énergie, et les batteries sont encore trop lourdes.
Outre les obstacles à l’électrification, bien que l’aviation d’affaires ne représente que 0,04 % des émissions mondiales annuelles de CO2 (en comparaison, les secteurs de la mode et de l’agriculture ont chacun une responsabilité évaluée à quelque 10 %), l’industrie s’est donné pour but d’atteindre un niveau d’émissions nulles nettes d’ici 2050. C’est une vision audacieuse, sur laquelle Bombardier a aligné ses initiatives de recherche et développement. Le projet de recherche EcoJet y joue un rôle crucial, offrant une plateforme où Bombardier peut tester, échouer, recueillir des données, recommencer, répéter et renouveler, ouvrant la voie à une nouvelle génération d’avions. Le projet a été lancé derrière des portes closes il y a plus de dix ans, lorsque l’équipe de recherche et développement de Bombardier a allié sa profonde expertise de l’aérodynamique aux projections des besoins et possibilités du futur.